Edito : Si l’influence des activités humaines sur le climat n’est plus à démontrer, les conséquences de ces dérèglements sont évidentes

Si l’influence des activités humaines sur le climat n’est plus à démontrer, les conséquences de ces dérèglements sont évidentes : intensification du régime des pluies, renforcement des phénomènes extrêmes, sècheresse, inondations, gel tardif. Ces dernières années des millions d’hectares ont été touchés par la désertification. L’Europe, les États-Unis et de nombreux autres continents ont connu les plus fortes inondations depuis plusieurs années.

Ces phénomènes climatiques ne sont pas nouveaux et l’homme a toujours entretenu avec la nature des relations complexes. Les irrigants touchés de plein fouet par ces dérèglements attendent « la saison du siècle ». Aujourd’hui, l’hyper-technologie qui nous gouverne a tué le dialogue entre l’homme et la nature à l’exception de l’irrigation. Espèce à part, les irrigants savent encore dialoguer avec l’eau, l’apprivoiser, la conserver, la respecter. Qui mieux que notre profession pourra relever le défi de nourrir les milliards d’Hommes annoncés.

Peu importe, l’irrigation, comme aux premiers jours, continue à faire refleurir les déserts.