Editorial par Françoise Thuillier

Février 2017, l’état d’urgence vient d’être déclaré en Californie où les intempéries ont fragilisé le barrage d’Oroville qui menace de céder provoquant l’évacuation de 200 000 personnes. Au même moment une impressionnante tempête de neige s’abat sur New-York et l’Australie s’embrase sous l’effet de la canicule.

Février 2017, l’état d’urgence vient d’être déclaré en Californie où les intempéries ont fragilisé le barrage d’Oroville qui menace de céder provoquant l’évacuation de 200 000 personnes. Au même moment une impressionnante tempête de neige s’abat sur New-York et l’Australie s’embrase sous l’effet de la canicule.

L’Europe n’échappe pas à ces conditions climatiques extrêmes qui provoquent inondations et vents violents. La météo, on s’en doute, a un effet désastreux sur le rendement des cultures et les derniers chiffres du programme alimentaire mondial de l’ONU indiquent que 40 millions de personnes auront besoin d’une aide alimentaire. Sans aller aussi loin, il suffit de regarder la flambée des prix des fruits et des légumes actuellement en France pour comprendre que personne n’est à l’abri de ces pénuries alimentaires. Alors comment lutter contre ces dysfonctionnements ? En ce qui nous concerne l’objectif commun des irrigants est de rendre l’utilisation de l’eau plus efficace même dans des techniques d’irrigation classiques comme vous le découvrirez dans ce numéro d’Irrigazette (couverture intégrale, goutte-à-goutte, pivots, terrains de sports), autant de techniques d’arrosage classiques mais profondément améliorées.

Aujourd’hui, la priorité est d’assurer une nourriture suffisante aux populations, à plus long terme, il deviendra indispensable de favoriser des modèles durables d’agriculture tout en participant à l’atténuation du changement climatique. C’est seulement à ce prix que la planète restera viable.